A fond de cale, elle s'accroche du lever de la nuit aux respirations du soleil. Elle disparait aux heures chaudes, surgit dans le lit de quinze heures, s'évanouit sous les doigts. L'eau est silence. A fond de cale, elle enchaine les espoirs. Elle imagine des lendemains au cœur de cyclone. Ils pleureront tous, ils souffleront sur la tempête comme une huile brûlante. Ils venteront les règles, les déesses des flots. A fond de cale, la liberté possède le mal de mer.