Par cette lettre, je souhaite te remercier pour tout ce que tu as fait pour moi. Tu m’as insultée, rabaissée, fliquée, contrôlée, draguée, dégommée, traitée, détruite, j’ai pleuré. C’était bien, j’ai pu me débarrasser de mes illusions sur le bien-être au travail. Tu te souviens du jour où tu as fermé la porte de mon bureau pour me crier dessus ? Bien sûr que tu l’as déjà oublié, perdu dans la multitude de tes compétences en manipulation et domination.
Tu m’as dit : « je sais que tu ne m’aime pas » Eh beh mec ? t’es chagrin ? tu fais ouin ouin ?
Tu m’as dit : « tu me casses les couilles » eh beh mec ? t’es fragile ? ranges tes boules !
Tu m’as dit : « tu es inmanageable » Tu crois de la street mec mais t’es pas dans le hit !
Tu m’as dit : « je pourrais porter plainte contre toi pour harcèlement » Vas-y mec, vas porter plainte !
Tu m’as dit : « je suis content de te Voir en colère » sérieux mec ! Va au théâtre si tu deux des émotions tartes !
Mec, tais-toi. Écoute. Non ta gueule. Tais-toi. Tout va bien se passer. Dégage. Va jouer ailleurs, laisse-nous travailler maintenant.
