On la disait aride, l’ardue
On la disait à rides, la ventrue
On ne la dit plus
On voulait qu’elle ne dansât pas la polka
On voulait qu’elle restât la fertile servile
On la voulait à la place de bégonia
On la disait à rides, la ventrue
On ne la dit plus
On voulait qu’elle ne dansât pas la polka
On voulait qu’elle restât la fertile servile
On la voulait à la place de bégonia
l’hardie prit l’ardue, elles franchirent bobines, elles déclenchèrent menstrues en bain de sang, elles mirent pause, elles mangèrent braises, elles firent pousser ventre, l’ardue prit l’hardie, elles marchent félin, elles désertent obligations, elles fixent riants au ciel
On a dit elle est perdue
On a dit elle a vitré
On a dit méno pause
On dit c’est des vieilles
On dit c’est moche
On ne dit pas libre
On ne les dit plus
On a dit elle a vitré
On a dit méno pause
On dit c’est des vieilles
On dit c’est moche
On ne dit pas libre
On ne les dit plus
Aride prit solitude, elles demain, elles exhibent leurs rides, elles sont des millions, aride est gravé sur leur face, elles avancent besace vide, rides à pleine main, solitude prit aride par la main
On dit d’elles vieilles folles
On dit d’elles cougars
On dit vieilles biques
des vioquelles
des petites mamies
On dit d’elles cougars
On dit vieilles biques
des vioquelles
des petites mamies
aride l’ardue à rides ventrues prit le bégonia, solitude l’hardie jeta le bégonia dans la terre, l’ardue brula l’étagère, elles prirent leurs cliques et leurs claques, adieu les loosers